Vaccinations et maladies épidémiques au Niger : perceptions, expériences, pratiques et acteurs - Centre de Recherche Médicale et Sanitaire (Niamey, Niger)
Ouvrages Année : 2024

Vaccinations et maladies épidémiques au Niger : perceptions, expériences, pratiques et acteurs

Résumé

Au Niger, le contexte de la pandémie du COVID-19 (fermeture de frontière, confinement, mesures barrières, isolement sanitaire, couvre-feu, infodémie, vaccination) a marqué les années 2020 à 2022. Durant cette période, les populations, les autorités politiques et les professionnels de santé ont fait l’expérience collective et individuelle de la pandémie. En dépit de quelques baisses de fréquentations des établissements de santé (Abdoulaye et al., 2021), les activités de consultation et de soins ont continué à être dispensés. A la même période, plusieurs campagnes de vaccination contre la rougeole (mai 2021), le choléra (avril 2022) et la méningite (fin 2021 à début 2022 puis de fin 2022 à début 2023) ont été menées. Au même moment, plusieurs campagnes de vaccination contre le COVID-19 ont été conduites mobilisant d’importantes ressources humaines et matérielles. Les rapports officiels (2022) de l’Institut National de la Statistique (INS) et l’OMS sur les différentes campagnes des vaccinations font ressortir une disparité entre les résultats enregistrés. D’une part, des taux de couverture vaccinale élevés pour la rougeole 99,8%, le choléra 96,4%, la fièvre jaune 95,2% et d’autre part celui de la vaccination contre le COVID-19 à 22% malgré les 7 campagnes de vaccination. Ce faible taux de la vaccination contre le COVID-19 peut être dû au phénomène de l’hésitation vaccinale comme l’a démontré l’étude réalisée par le CERMES en 2022 sur ce sujet (Oumarou et al., 2023). Cependant, cette disparité entre le taux de couverture des autres vaccinations (rougeole, cholera, fièvre jaune) et celui du COVID-19 peut susciter des interrogations. Si la littérature grise (ci-dessus le rapports SNIS, OMS) montre qu’au Niger il n’y a pas d’effets de la vaccination contre le COVID-19 ni même du contexte de la pandémie sur les autres vaccinations, il n’en demeure pas moins que les raisons du faible taux de couverture de la vaccination contre le COVID-19 sont à chercher. Alors, Comment appréhender les facteurs qui expliquent ce faible taux de vaccination contre le COVID-19 ? Cette question sera analysée à l’aune des autres dispositifs vaccinaux antérieurs à celui du COVID-19. De façon spécifique, un questionnement est posé afin de mieux opérationnaliser la recherche. Il s’agit de savoir : i) En quoi la stratégie et le dispositif de la vaccination contre le COVID-19 sont-ils différents de ceux des autres vaccinations ? ; ii) En quoi les pratiques des acteurs institutionnels et communautaires sont-elles différentes dans les dispositifs des vaccinations ? ; iii) Comment les représentations des populations sur les vaccinations influencent-elles leurs choix vaccinaux ? et iv) En quoi les facteurs contextuels et historiques déterminent-ils les choix vaccinaux des populations ?
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Origine Accord explicite pour ce dépôt

Dates et versions

halshs-04816990 , version 1 (11-12-2024)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-04816990 , version 1

Citer

Mamane Abdou Oumarou, Balkissa Ibrahim Harouna, Saley Hima Oumarou, Mahamadou Bello Adamou, Assoumane Cheffou Cheffou Abouka, et al.. Vaccinations et maladies épidémiques au Niger : perceptions, expériences, pratiques et acteurs. 2024, 978-2-37235-052-5. ⟨halshs-04816990v1⟩

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